Un adhérent nous écrit :
Adhérente depuis peu (et passée par les étapes de déclaration d’ établissement, mise en place d’un labo, rédaction de DIP…) je déplore la multiplication des sites de vente de savons « maison » sur internet, et facebook en particulier…
Je sais bien que nous avons pour ainsi dire tous commencer dans notre cuisine en offrant nos premières créations à nos amis, mais là , il y a à la fois un aspect concurrence dé loyale qui m’ennuie, mais également un mépris de la réglementation au détriment des éventuels consommateurs que je trouve choquant. J’ai tenté (en vain) ces derniers mois d’informer et de sensibiliser, d’avoir une action pédagogique (après tout, quand on n’est pas au courant, il est normal de faire des erreurs) mais à force de me heurter à un mur, je commence à me sentir très en colère. D’autant plus que, n’étant pas déclarées, ces personnes ne feront probablement jamais l’objet d’un contrôle, alors que je m’expose et que je dépense argent, temps et énergie à tenter d’être en règle.
L’association offre-t-elle une forme de protection contre cela?
Menez-vous des actions en ce sens?
Notre réponse
Votre question est récurrente depuis le début de notre activité et nous sommes pour la plupart passés par les mêmes réactions. Tout ceci a été bien inutile et certaines situations ont même failli dégénérer.
Notre Vice-Président est intervenu lors d’une réunion COSMED l’année dernière où il a pu interpeller des responsables nationaux des Fraudes et de l’ANSM qui étaient présents. La réponse l’a laissé pantois !
– Ils ne sont pas assez nombreux pour contrôler les personnes non-déclarées
– ils nous demandent de dénoncer les contrevenants aux services des fraudes locaux !
La dénonciation deviendrait une forme de civisme et l’Etat se déchargerait de son obligation de faire respecter la loi. Voilà où nous en sommes !